Le déficit foncier est un terme utilisé dans le domaine de l’immobilier pour désigner une situation dans laquelle les dépenses liées à la rénovation ou à la restauration d’un bien immobilier excèdent les loyers perçus.
Plus précisément, le déficit foncier se produit lorsque les charges de travaux, de rénovation ou de restauration dépassent les revenus générés par la location ou l’exploitation du bien immobilier. Ce déficit peut alors être déduit des revenus globaux du propriétaire, ce qui permet de réduire son impôt sur le revenu.
L’objectif du déficit foncier est d’encourager les investissements dans l’immobilier locatif en offrant des avantages fiscaux. En réalisant des travaux de rénovation sur un bien immobilier ancien, les propriétaires peuvent non seulement augmenter sa valeur, mais aussi bénéficier d’une réduction d’impôt.
Toutefois, il est important de noter que le déficit foncier n’est pas applicable à tous les biens immobiliers. Seuls les biens destinés à la location non meublée peuvent bénéficier de ce dispositif. De plus, il existe des règles spécifiques concernant les types de travaux éligibles et les plafonds de déduction.
En résumé, le déficit foncier est une situation dans laquelle les dépenses de rénovation ou de restauration d’un bien immobilier excèdent les revenus générés par la location ou l’exploitation de ce bien. Il permet au propriétaire de déduire ce déficit de ses revenus globaux, ce qui peut entraîner une réduction de son impôt sur le revenu.